L’ETUDE DU SOL

INTRODUCTION A L’ETUDE DU SOL

1.1.   INTRODUCTION:
      L’étude et la prospection du sol constituent une importante partie de la résistance des matériaux appliquée aux matériaux composant 1'écorce terrestre. Les deux buts souvent recherchés par ces études du sol sont, d'une part, la détermination des efforts exercés par ou contre le massif du sol, et, d'autre part, la prévision des déplacements et des déformations éventuels du sol. Ce dernier est souvent destiné à recevoir des fondations d'ouvrages de génie civil ou de bâtiments.   Il importe cependant de noter que c'est bien une technique souvent difficile parce qu'on travaille très rarement sur des matières homogènes. En effet, les formations géologiques et les propriétés des sols de fondations varient et considérablement d'un point à l'autre et d'une année a 1'autre.
      L'étude géologique et surtout géotechnique des sols de fondations prend vraiment de l'importance et de 1'ampleur lorsqu'on sait que d'après les statistiques faites dans plusieurs pays du monde, on recense un nombre important de malfaçons dans des projets de construction. Ces anomalies sont bel et bien dues a des erreurs commises pendant la phase d’étude géotechnique ou fondation. On a cependant remarqué qu’en général, ces erreurs étaient de trois types:
·       Erreurs commises pendant la reconnaissance du sol.
·       Erreurs commises pendant l'élaboration et le calcul du sol de fondation.
·       Erreurs commises pendant l'exécution des travaux de fondation

      1.2. LA GEOTECHNIQUE:
     "Partie de la géologie appliquée qui étudie les propriétés des sols et des roches en fonction des projets de construction d'ouvrages d'art" (Dictionnaire Encyclopédique Larousse). Souvent confondue avec la mécanique des sols, ce sont bien les données géologiques de type structural qui lui servent de base. Avec d'autres branches de la géologie appliquées, la géotechnique forme ce qui est appelé communément la géologie structurale.
      1.3. LA MECANIQUE DES SOLS:
      Puisant toutes ses lois dans la mécanique classique (équations générales du mouvement et de 1'équilibre), et la statique (mécanique classique avec considération des déformations), la mécanique des sols est une mécanique appliquée aux composants du sol avec considération de critères d'équilibre, de déformation et surtout de porosité et de perméabilité. Elle prend aussi en considération dans son approche, d'autres indices et caractéristiques propres au sol considéré. La mécanique des sols est donc applicable à des milieux continus avec une attention particulière sur les relations contrainte/déformation dans le massif du sol.
      Le but principal de toute étude du sol par les procédés de cette branche de la mécanique est la détermination du comportement (déformation) sinon de la résistance du sol sous 1'effet de certaines sollicitations (contraintes) qui lui sont ou seront appliquées. Ces procédés de la mécanique des sols sont appliqués soit en laboratoire (In-Vitro), soit par des calculs faits et conduits sur des échantillons du sol, soit sur chantier (In‑situ) par des mesures et des essais pour la détermination des différents aspects et caractéristiques (plus souvent la pression admissible) du sol.
      1.4. GENERALITES ET NOTIONS ELEMENTAIRES DE GEOLOGIE:
      La géologie est composée de plusieurs branches telles la paléontologie, géodynamique (géologie dynamique), géologie structurale ou tectonique, stratigraphie (géologie historique) et géologie appliquée. Cette dernière branche est la plus appliquée en étude des sols pour but de construction. La géologie est la science qui a pour objet la description des matériaux constituant le globe terrestre, 1'étude des transformations actuelles et passées subies par la Terre, ainsi que 1'étude des fossiles afin de retracer son histoire et sa chronologie. Ceci peut être d’une certaine importance pour la géologie appliquée au sol de construction. De ce fait, il parait nécessaire de présenter un aperçu, aussi bref soit‑il, sur la création, 1'évolution et la formation de notre monde qui est la planète TERRE, ainsi que sur la composition de son écorce terrestre.
      1.4.1. CREATION ET FORMATION DE LA PLANETE TERRE:
      La TERRE n'a rien de singulier: c'est un corps céleste qui tourne, comme huit autres planètes entourées de SATELLITES, autour d’une étoile, le SOLEIL, 1'ensemble constituent le SYSTEME SOLAIRE. Ce système fait partie d’une GALAXIE, la VOIE LACTEE, qui compte des millions d'autres étoiles et d'autres planètes. Notre UNIVERS contient des millions de galaxies semblables à cette Voie Lactée.
      La Terre  s’est formée  il y a 4.55 milliards d’années. Pour mieux présenter cette naissance ou cette genèse il faut remonter encore plus loin, jusqu'à la naissance de 1'univers lui-même.
Selon la théorie du "Big Bang" ou Grand Boum !; tout a commencé voilà 15 milliards d'années par une gigantesque explosion d’une masse extrêmement dense de particules élémentaires soumises à des températures très élevées. Ces particules élémentaires comme les électrons, protons, neutrons, photons, ainsi que d'autres sous‑particules, se sont trouvées projetées dans toutes les directions.
 
Ce dernier état a permis aux protons et aux neutrons de former des noyaux atomiques d'Hélium et d'Hydrogène. Il a fallu ensuite attendre plusieurs milliers d'années pour que ces noyaux capturent des électrons et deviennent les tous premiers atomes de la matière.
      Une partie des gaz formés se concentre en certains endroits et, en se refroidissant, elle se condense en poussières. Sous  1'effet de l'attraction des particules entre elles, les nuages de gaz et de poussières, plus connus sous le nom de NEBULEUSES, subissent une véritable implosion. Leur  température ayant franchi le point critique de 12 millions de degrés, à partir duquel s’opèrent les réactions nucléaires, leur contraction brutale donne naissance à une étoile.  Après la formation des ETOILES, et du SOLEIL pour le cas de notre système solaire, de nombreuses particules se sont mises à graviter autour de 1'astre à des vitesses et suivant des trajectoires différentes. Les plus grosses attirent les plus petites, et en s'agglomérant, elles formèrent des PROTOPLANETES.  Celles de tailles réduites donnèrent ce qu’on connaît actuellement comme étant des ASTEROIDES ou des METEORITES. Cette phase a duré entre 5 et 10 millions d'années.
      Il a fallu attendre 50 à 100 millions d'années pour que 1'attraction du Soleil fasse évoluer ces protoplanètes dans un même plan.
      Pour la phase finale qu'est la formation de la Terre, les scientifiques proposent que les particules agglomérées pèle mêle lors de la formation d'une planète se sont séparées ultérieurement suivant leur densité. Dans le cas de la Terre, la majeure partie des particules de fer, très lourdes, aurait migré au centre, au cours de cette phase pour constituer le noyau.

      1.4.2. COMPOSITION ET ASPECT DE L’ECORCE TERRESTRE:
      La sismologie est utilisée comme outil d'investigation puissant et efficace. En analysant les trajectoires et les vitesses de propagation des ondes sismiques, on a pu déduire les propriétés physiques des milieux et couches traversées. Les discontinuités brusques de cette vitesse correspondent souvent à des changements de densité.
      Une première discontinuité correspond à la transition croûte-­manteau. Cette surface, baptisée SOHO, se trouve à 5 km sous le plancher océanique, et a une profondeur variant de 10 à 70 km sous les continents. Une seconde discontinuité détermine la limite manteau-noyau, à 2900 km sous nos pieds. Deux autres discontinuités se situent aux environs de 400 et 700 km de profondeur, et délimitent une zone de transition entre manteau supérieur  et inférieur.
      Les déformations des ondes sismiques ont  permis de montrer qu'il n'existe qu'une seule couche à l'état liquide dans le Globe, le noyau externe. Ce dernier enveloppe le noyau interne solide et de grande densité (7.8).  L'ensemble a un rayon de 3500 km. La Terre est donc formée d'une succession de couches disposées comme les tuniques d'un oignon, mais de composition et d'épaisseur variées. La croûte est fine sous les planchers océaniques et beaucoup plus épaisse sous les continents. Si, là elle est basaltique et plus lourde, elle apparaît, ici, granitique (riche en silice) et plus légère. Immédiatement en dessous, le manteau supérieur est formé de Péridotite, une roche qui contient beaucoup d'Olivine, un minéral vert. Un autre minéral, la Spinelle, est présent en grande quantité dans la zone de transition. Le Pérovskite, qui constitue la majeure partie du manteau inférieur, est la roche la plus abondante dans le monde. Le noyau, quant à lui, est constitué en majeure partie de fer et de nickel.
Les océans couvrent 71% du Globe, sur lesquels 11% correspondent aux bords immergés des continents. La profondeur moyenne avoisine les 4 800 m, avec un record de 11 800 pour la fosse de Mariannes. Sur les continents, l'altitude moyenne est de 300 m avec pour point culminant le mont Everest 8 870 m.
      Durant les temps géologiques, pratiquement durant 4 milliards d'années, la forme de l'écorce terrestre n'a cessé de changer et de se transformer. Ces transformations se poursuivent encore de nos jours, mais à un rythme si lent que l'être humain ne peut les apercevoir. La dislocation et brisures souvent observées sur la croûte terrestre sont attribuées aux pressions et contractions provoquées par le refroidissant graduel du noyau central. On appelle Géologie Tectonique la science qui a pour objet l'étude de la forme et du mécanisme des plissements, des cassures et des failles de l'écorce terrestre.

Read Users' Comments (1)commentaires

L ’HABITAT INTERMÉDIAIRE

L ’HABITAT INTERMÉDIAIRE

Le concept d’habitat intermédiaire est né de la
volonté de donner à l’habitat collectif l’allure et certains
avantages de la maison individuelle ou, inversement, de
penser le groupement des logements individuels de
façon à approcher les densités et l’urbanité du logement
collectif. La notion d’habitat intermédiaire contient aussi
en germe la vision idéale d’une osmose entre nature et
habitation, proche de celle qu’offre (théoriquement) la
maison dans son jardin. » Ph. DEHAN, concours
Cimbéton



La problématique du logement intermédiaire,
entre individuel et collectif, remonte à l’origine de la
construction de l’immeuble au XIXème siècle, avec
l’apparition de figures comme le plot, la maison à quatre
appartements…
Les années 1970 marquent son essor après la
médiatisation de l’immeuble habitat 67, réalisé par
MOSHE SAFDIE, BAROTT, DAVID et BOULVA pour
l’exposition universelle de Montréal (1967).
Aujourd’hui, de nouveaux éléments viennent
remettre au devant de la scène cet habitat « hybride »
dans une expression plus simple pour faire face à
l’étalement pavillonnaire autour des villes.
D’une façon générale, ce type d’habitat
intéresse à la fois les promoteurs et les municipalités
dans la mesure où il concilie une demande sociale
(espaces ouverts, immeuble à l’échelle humaine) et une
réalité urbaine (le coût du foncier, un frein à l’expansion
urbaine).



De nombreuses actions se sont mises en place
aujourd’hui pour se reposer la question de la pertinence
d’un tel dispositif, tant architectural qu’urbain.
A l’échelle nationale, le Plan Urbanisme
Construction Architecture du Ministère de l ’Equipement
(PUCA) a mis en place deux actions : la première a un
caractère exploratoire, mission menée par Frédéric
MIALET avec une série de tables rondes, la seconde
concerne l ’appel d ’offres sur le thème « Villa urbaine
durable » lancé en juillet 2001.
A une échelle départementale, une étude
action sur l ’habitat intermédiaire a été lancée par
Métropole Savoie et le PNR du Massif des Bauges en
janvier 2002. Elle a été confiée aux architectes Philippe
BARBEYER, Frédéric MIALET et Caroline PLANES.
Elle se poursuit par un programme
d’actions d’information et de sensibilisation menées avec
l ’aide du CAUE de la Savoie.
La présente étude répondant à la demande
de Métropole Savoie et du PNR du massif des Bauges
comprend deux parties :
- L’élaboration d’un document de référence
sous forme de fiches présentant dans le détail 18
opérations d’habitat intermédiaire. Cette première
partie, présenté exclusivement sous la forme d’un
montage Power Point, n’est diffusée que sur support
informatique - La seconde partie correspond à la
présente synthèse. Elle devrait permettre de mieux
comprendre les différentes composantes (points
communs et différences en fonction des contextes) des
opérations enquêtées. Ce document, diffusé à la fois sur
support CD ROM et sous la forme d’un document papier,
a vocation à devenir
En Savoie, démarrent des actions de
conseil pour le développement d’opérations
d’habitat intermédiaire.
Rappelons, en effet, que la consommation
d’espace par l’urbanisation y est forte, puisqu’elle
correspond, pour les 103 communes de Métropole
Savoie, à une ponction de l’ordre de 200 ha par an,
prise, pour l’essentiel, sur des terres agricoles.
Une des multiples causes de l’étalement
urbain provient, ici comme dans le reste de
l’Hexagone, de ce que les communes et les
aménageurs trouvent plus facile d’aller urbaniser en
secteurs vierges plutôt que de « reconstruire la ville
sur la ville » en restructurant le tissu urbain.
De leur côté, les particuliers peuvent
habiter très loin de leur lieu de travail et favorisent la
généralisation d’un habitat très dispersé et
fortement consommateur d’espace.
Le Parc Naturel Régional du massif des
Bauges a décidé de s’associer à Métropole Savoie
pour promouvoir et développer l’habitat
intermédiaire. Le CAUE joue, à leur demande et
dans cette perspective, un rôle d’animation et de
sensibilisation des élus et des milieux
professionnels.


dans le cadre de la LL’étude commandée porte sur la définition
du concept d’habitat intermédiaire, son influence
possible sur la densitoi SRU et du SCOT comme
nouveau mode de consommation de l’espace. La
méthode a porté sur la sélection d’une vingtaine de
fiches sur un échantillon de 30 opérations, dans le
but de faire une analyse qualitative et non
quantitative, suivie d’entretiens semi-directifs.
Il est difficile de bâtir des généralités avec
un éventail d’exemples aussi réduit. Chacun d’entre
eux apporte cependant un certain éclairage sur les
potentialités d’un habitat hybride entre le collectif et
l’individuel, déjà en matière de gain d’espace par
rapport à ce dernier mais aussi comme réduction de
la promiscuité et des vis-à-vis que l’on rencontre
trop souvent dans le pavillonnaire.
Qu’elle soit en accession ou en location,
publique ou privée, chaque opération peut donner
un lot intéressant d’informations sur les atouts et les
faiblesses de ce type de logement dont on craint
avant tout le poids financier. Cette enquête a permis
d’approcher une description de l’habitat
intermédiaire en termes de produit, de pratique, de
clientèle. Ces points communs devraient permettre
à un élu d’apprécier l’impact foncier et sociologique
de ce type d’habitat.


A partir de cette description, les critères
principaux qui permettent d’identifier l’habitat
intermédiaire peuvent être intégrés comme
d’objectifs à atteindre (urbanisme, ambiance, etc) et
non pas de solutions techniques (purement
normatives et descriptives). Cette enquête a permis
de passer de la description à l’argumentaire pour
proposer ce type d’approche aux élus. Il importe
d’expliquer la difficulté à cerner l’habitat intermédiaire
en tant que produit pour en faire d’abord une
démarche d’aménagement qui passe par la
programmation (en termes d’objectifs). Cela
demande une capacité à faire émerger un mode
d’habitat innovant en rupture avec les produits
habituels et surtout les méthodes.
Il ne s’agit pas de proposer forcément une
image nouvelle, mais une manière de repenser la
programmation du logement avec les contraintes de
la Loi SRU (développement durable, cibles HQE), en
particulier l’intégration de l’habitat intermédiaire
comme un élément de réponse dans le cadre du
PADD ou du SCOT. L’habitat intermédiaire, produit
hybride et ambigu qui mélange une approche
individuelle et collective, implique de travailler
différentes dualités comme ville-campagne, publicprivé,
intérieur-extérieur, minéral-végétal…

Read Users' Comments (0)

MAISON par Ippolito Fleitz

MAISON  par Ippolito Fleitz Group

House F par Ippolito Fleitz Group
un petit coup de projecteur sur la superbe Mountain House, une splendide villa avec piscine construite à Nova Lima dans la région de Minas Gerais au Brésil. N’utilisant que des matériaux naturels comme le bois, le bambou et la pierre, la maison propose en outre de très beaux volumes ainsi qu’une agréable terrasse couverte et extérieure. Tous les détails en images dans la suite !
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group

House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group
House F par Ippolito Fleitz Group

Read Users' Comments (0)

L’éclairage ET L’eau

L’éclairage
En ce qui concerne les luminaires, on suivra les principes de la RT
2005. On optimisera la gestion de l’éclairage par la prise en compte
des apports en lumière naturelle et l’utilisation d’ampoules fluocompactes
ou basses consommations dans les endroits restant allumés
soit en permanence, soit plus de 3 h par jour. On pensera aussi à
mettre en place des détecteurs de présence en extérieur, des lampes
à accumulation solaires pour le bornage, etc.
Une bonne utilisation
de l’éclairage
Lorsque vous devez changer vos appareils électriques, il est important
de les remplacer par des appareils de classe A ou A+. Ces sigles
signifient que vos appareils sont plus économes en électricité.
10›
Veillez à ne pas laisser vos appareils en veille. En effet, il est prouvé
que la mise en veille vous coûte plus cher en électricité que votre
consommation annuelle réelle : 5 h de veille = 1 h d’utilisation.
Sachez qu’une lampe à économie d’énergie vous permettra de réduire
considérablement votre facture d’électricité car :
■■ une lampe à économie d’énergie (fluocompacte ou basse consommation)
consomme 3 à 5 fois moins d’électricité qu’une lampe
incandescente classique ; vous pouvez toujours mettre une lampe
basse consommation sur un luminaire n’acceptant que des lampes
incandescentes ;
■■ sa durée de vie est 6 à 10 fois supérieure à celle d’une ampoule
à incandescence classique ;
■■ les lampes basses consommations sont certes plus chères à l’achat
mais la différence de prix est très vite amortie compte tenu du très faible
coût d’utilisation ; ces lampes ne dégagent quasiment pas de chaleur
et respectent davantage l’environnement.
Les différentes sources
Le coût de chacune des sources a été calculé sur la base de l’équivalence
d’une ampoule de 100 W incandescente.
Installation
Il est important et maintenant obligatoire d’avoir un certain nombre
de disjoncteurs différentiels 30 mA. Leur nombre est fonction
de la surface de votre habitation. Ceux-ci ont pour unique vocation
de protéger les personnes en cas de contact avec un fil de
phase ou de fuite de courant.
L’interrupteur différentiel de type AC est déterminé en fonction de
l’abonnement EDF que vous avez choisi. La puissance souscrite
doit être de 40 ou 63 A.
Un interrupteur différentiel de 63 A est obligatoire si vous avez fait
le choix du chauffage électrique et que la puissance de celui-ci
est supérieure à 8 000 W.




L’eau
Une maison « zéro énergie » n’est pas uniquement une maison ne
consommant pas d’énergie : vous pouvez aussi faire en sorte que
votre maison consomme le moins d’eau possible.
En ce qui concerne l’utilisation de l’eau par les particuliers, il apparaît
qu’un consommateur français utilise en moyenne entre 150 et 200 l
d’eau par jour.
La répartition de cette consommation se fait approximativement de la
façon suivante :
■■ 39 % pour la toilette, soit 58,5 à 78 l, sachant que l’on consomme
en moyenne 5 l au lavabo, 70 l pour une douche et 150 l pour un
bain ;
■■ 20 % pour les sanitaires, soit 30 à 40 l, sachant qu’une chasse
d’eau classique consomme 10 l ;
■■ 12 % pour le lavage du linge, soit 18 à 24 l, sachant qu’un lavelinge
consomme 80 l par lavage machine ;
■■ 10 % pour le lavage de la vaisselle, soit 15 à 20 l, sachant qu’un
lave-vaisselle consomme 40 l par lavage machine ;
■■ 6 % pour la préparation de la nourriture, soit 9 à 12 l ;
■■ 6 % pour les usages domestiques divers (ménage, etc.), soit 9 à
12 l ;
■■ 1 % pour la boisson, soit 1,5 à 2 l par jour.
Il est à noter que l’eau potable arrivant au robinet et donc consommable
pour la boisson a un coût de l’ordre de 0,0026 centimes
d’euros par litre. Elle revient donc 100 fois moins cher que l’eau minérale,
à laquelle les usagers ont pourtant de plus en plus recours.

Read Users' Comments (0)

ARCHITECTURE GOTHIQUE

1-INTRODUCTION.


2-DEFINITION DE L’ART GOTHIQUE.



3-PERIODE.



4-CARACTERISTIQUES DU GOTHIQUE :
4-1-pays et style gothique.
4-2-les éléments d’architecture gothique.
4-3-les étapes principales.
4-4-qu’est-ce qu’il a ramené de nouveau ?


5-ETUDE TERMINOLOGIQUE ILLUSTREE .


6-SYNTHESE GENERALE.
. 1-INTRODUCTION :

-Au XII siècle,l’empire de Germanie naguère si puissant,est devenu moribond et avec lui prend fin l’époque Romane .Le <>règne,une période épouvantable,pleine de luttes entre seigneurs qui terrorisent le peuple qui fuit les campagnes pour se réfugier dans les villes .là il se subdivise en catégories dites corporations .Mais l’influence de l’église sur la ville et la vie reste prédominante,les plus grands esprits du temps en sont issus :Saint François,Albert Le Grand,Thomas d’Acquin. Ses ordres enseignent l’agriculture aux paysans et les sept arts libéraux aux élèves des écoles conventuelles ; ils bâtissent de vastes églises pour que les prédicateurs puissent s’adresser au peuple lors de la grande peur de la peste,ils apportent aux malades aide et encouragement <>et de l’église .
Sur la France règne la sévère Scolastique ;mais là naîtront les inventions révolutionnaires qui seules permettront l’émergence de l’architecture gothique et façonneront le visage de l’ère nouvelle.
2-DEFINITION DE L’ART GOTHIQUE :

-Le style gothique né vers 1140 en Ile de France avec la construction de l’abbatiale de Saint Dennis, il rayonne très vite au-delà des frontières françaises, le gothique se définit en premier lieu comme une démultiplication inédite de l’espace : ouverture visuelle des volumes qui confère un rôle primordial au vitrail, traitement en légèreté des murs et autres supports, nouvelle conception de la travée par le recours généralisé à l’arc brisé, la voûte d’ogive et à l’arc-boutant. L'architecture gothique est essentiellement religieuse. Son identité très forte est autant philosophique que technique et elle représente probablement de ces deux points de vue, l'un des plus grands achèvements artistiques du moyen age. Le mot « gothique » fut utilisé en premier par les Italiens pour désigner l'art de la fin de Renaissance qui imitait l'art français du moyen age. C'est Giorgio Vasari qui, en 1550, sera le premier à employer cette appellation. Les artistes de la Renaissance choisirent donc le mot gothique pour signifier que cet art était digne des « barbares ». Or les étaient une ancienne peuplade germanique du Nord, des barbares, dont les armées avaient notamment envahi l'Italie et pillé Rome en 410.
3-SA PERIODE :
-Le style gothique est la production artistique de l’occident médiéval apparue vers 1140 et finissant par les réalisations majeures dans les premières décennies du XVI siècle.
ROMAN
X

XI

XII GOTHIQUE

XIII

XIV

XV RENAISSANCE

XVI MANIERISME

XVII BAROQUE CLASSICISME

XVIII
ROCOCCO
4-CARACTERISTIQUES DU STYLE GOTHIQUE :

- 4-1-PAYS ET STYLE GOTHIQUE :



-Chaque pays marque l’art gothique de son sceau original :en France,c’est la façade occidentale avec ses deux tours et sa rosace,le triforium et la statuaire exubérante .

-L’Allemagne, affectionne la tour unique et pointue, coiffée d’une flèche audacieusement ajourée et dans le Nord du pays plie la brique aux formes tourmentées du gothique.

-En Angleterre, les voûtes tissen, avec une débauche d’imagination, d’extraordinaire filigranes.

-En Espagne,dans les ateliers de France et des villes au Nord des Alpes .Et cet étrange mélange de pitié mystique et d’orgueil civique,de peur de l’enfer,et de volonté de survivre trouve son expression originale dans l’immensité grandiose des cathédrales et l’audace inconnue jusqu’alors de leurs sveltes clochers.

-4-3-LES ETAPES PRINCIPALES DU GOTHIQUE :
A- Le gothique primitif :
-Dans le domaine royal capétien français et plus particulièrement dans les grandes villes d’Ile de France, les architectes adoptent l’ogive pour voûter les édifices ce qui a entraîné une mutation radicale de ce dernier ,car l’ogive autorise une conception plus unitaire de l’architecture puisqu’elle s’adapte à tous les types d’emplacements et à cette unité de voûtement correspond une unité de volume car l’architecture gothique favorise l’unité du volume intérieur conférant au vaisseau central une même hauteur depuis la nef jusqu’à la croisé. Il en va de même de l’élévation, identique dans l’ensemble du monument, à l’extérieur les masses sont également moins individualisées.
B- Le gothique classique :

-Avec la construction des cathédrales : SAINT GERVAIS et SAINT PROTAIS de SOISSONS et Notre-dame de CHARTRES, les année 1190 inaugurent une nouvelle phase de l’architecture gothique qui se poursuit jusqu’aux années 1230.

-CHARTRES et SOISSONS tendent vers une certaine
Rigueur formelle et un équilibre des proportions, par exemple, les différents types de voûtement sont abandonnés pour ne retenir à quelques exceptions près, que la voûte quadripartite sur travée barlongue. En plan, un transept saillant sépare la nef et le chevet d’égale importance, alors qu’en élévation les grandes arcades possèdent la même hauteur que les fenêtres hautes .L’élévation est à trois niveaux, grandes arcades, triforium et fenêtres hautes, les supports sont constitués de piliers cantonnés.
-Les immenses fenêtres hautes descendent bien en dessous des retombées des voûtes et sont constituées, pour chaque travée de deux lancettes surmontées d’une rose.
-Cet agrandissement des ouvertures est rendu possible par l’emploi d’arc boutant de plus en plus perfectionné.

-Le modèle Chartrain s’impose ensuite pour les grandes cathédrales du début du XIII siècle : Notre dame de REIMS (1210), Notre dame D’AMIENS (1220), et SAINT PIERRE de BEAUVAIS (1225), ce dernier, chantier, dont la voûte culmine à 47M et qui s’écroule en partie en 1284, qui marque la fin de la course des architectes gothique vers la démesure.

-C- Le gothique tardif :

-C-1-Le gothique rayonnant :

-La reconstruction du haut vaisseau du chevet de l’abbatiale de SAINT-DENIS à partir de 1231 inaugure la première phase de l’art rayonnant, si l’en reste fidèle à l’élévation à trois niveaux (grandes arcades, triforium, et fenêtres hautes), la pile circulaire cantonnée a disparut au profit de piliers de formes losangées conduisant par une multitudes de colonnettes engagées l’ensemble des retombées jusqu’au sol .Le triforium réuni aux fenêtres hautes, n’est plus aveugle mais vitré. Enfin, les parties hautes sont totalement percées d’immenses fenêtres hautes à quatre lancettes surmontées de trois roses.
- A l’étage de la SAINT CHAPELLE de PARIS, les murs ont cette fois complètement cédé la place aux verrières. En outre, les bras parfois sont traités comme de véritables façades occidentales et pourvus de très grandes roses vitrées, c’est le cas de NOTRE DAME de PARIS, dont le bras Sud est bâti vers 1245 par Jean de Chelles et le bras nord par Pierre de Montreuil à partir de 1258.
-En Angleterre,une voie tout à fait originale avec l’apparition vers 1280 du <> ,un style très orné par des niches et des arcs en accolades traités comme de véritables dentelles de pierre.

-C-2-Le gothique flamboyant :

-Ses signes apparaît d’abord en Angleterre dans la seconde moitié du XIV siècle, après le <>, il se manifeste une tendance privilégiant des formes beaucoup plus rigoureuses appelée :<>, vers 1330 et il dure jusqu’au début du XVI siècle : les masses et les volumes sont clairement ordonnés et les baies sont divisées en panneaux rectangulaires. Mais l’élément le plus singulier de cette architecture est l’emploi de la voûte en éventail, composée d’une série de demi -cônes évasés, ombelliforme prenant appui sur les murs : galerie Sud du Cloître de GLOUCESTER (milieu du XIV siècle).

-4-4-Qu’est-ce qu’il a ramené de nouveau ?

• L’architecture gothique est le modèle de fusion en unité indissociable entre la forme et la structure, comme nous dit ANTOINE PICON ((… confiée à des spécialistes dont les compétences tiennent à la fois de celles de l’architecte et de l’ingénieur, comme PIERRE DE MONTREUIL ou le mythique ERMIN VON STEINBACH, la conception ne procède pas calculs savants : en dépit de sa hardiesse, elle participe d’un ensemble d’intuitions structurelles et de savoir-faire lentement sédimentés. Au sein de cet ensemble,les préoccupations de rationalisation des taches de mise en œuvre occupent une place importante,le tracé des voûtes,est par exemple,indissociable des procédés de taille des pierres et d’appareillage .L’architecture gothique témoigne d’un soucis de prises en compte globale du processus de :conception -réalisation…))

• L’arc brisé libère l’architecture des contraintes imposées par la voûte sur plan carré.

• La charge du toit et de voûte était antérieurement supportée par des murs massifs, maintenant, la délicate ossature du contrefort qui prolonge la voûte nervurée, des colonnes engagées et des arcs-boutants contrebutent la poussée et la dirige vers l’extérieur. Ainsi, les murs deviennent superflus, ils seront percés d’immenses fenêtres qui étendront leurs vitraux multicolores de pilier en pilier, et jusque dans les hauteurs de la voûte.

• L’édifice gothique s’élance toujours plus vaste, toujours plus haut, triomphe de l’espace sur la pesanteur de la pierre.

• La croisée d’ogive permet de faire porter le poids de la voûte sur des piliers et non sur des murs.

• Les voûtes sur croisées d’ogives permettent d’ouvrir dans les parois, des fenêtres de plus en plus grandes.

• Les arcs-boutants assurent la stabilité de l’édifice,le mur devient une cloison dont les vitraux remplacent la pierre :la lumière pénètre la nef .

• Vers le milieu du XIII siècle,le gothique atteint sa maturité dans les cathédrales de BOURGES,de REIMS,et d’AMIENS .Les architectes élèvent des nefs de plus en plus hautes :37M à BOURGES, 38M à REIMS, 42M à AMIENS, 48M au chœur de la cathédrale de BEAUVAIS mais celle-ci s’effondre. Malgré cette tendance au gigantisme le gothique se caractérise avant tout par la recherche de l’harmonie et l’audace.

• Il couvre à la fois l’esthétique et la fonctionnalité,par exemple ,l’arc-boutant,renforce la structure des hautes cathédrales,comme il peut être de véritable élément décoratif de l’édifice,comme c’est le cas de la cathédrale de BOURGES .










-6-SYNTHESE GENERALE :

-CONTRASTE ET CONTINUITE DU GOTHIQUE :

• Le gothique est une confusion philosophique entre progrès technique et progrès artistique.

• Pendant trois siècles, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne, le gothique trouve sa plénitude puis son paroxysme décadent. Le rêve de désincarner, de supprimer les murs et d’établir une continuité spatiale entre l’extérieur et l’intérieur semble se réaliser : les grandes vitraux historiés, les voûtes à croisées d’ogives, les dentelles décoratives avec leurs récits sculptés, les dimensions énormes des cathédrales, donc le rêve des architectes était de créer l’espace, le rythmer, l’élever, lui donner une forme sans en interrompre la continuité. Aussi, il y a un thème spatial plus important qui la distingue : le contraste des forces dimensionnelles car c’est pour la première fois dans l’histoire de l’architecture, les artistes conçoivent des espaces qui sont en antithèse polémique avec l’échelle humaine, et qui créent chez le spectateur non un calme contemplatif mais un état de déséquilibre, d’affectivité et d’appels contraire, un état de lutte, c’est pourquoi on dit que l’architecture gothique est une<< architecture BARBARE>>





• L’abside : elle est formée par l’extrémité arrondie de certaines églises derrière le chœur. Lorsqu’on regarde l’édifice de l’extérieur, l’extrémité en hémicycle est dite : chevet.
• L’arc :une structure en maçonnerie de forme courbe,il est dit en plein cintre ,si la courbe est en forme d’hémicycle,il est dit brisé si le sommet de la courbe forme un angle aigu. L’arc est formé par des pierres taillées qui s’appellent : les claveaux, dont le claveau central a pour fonction de bloquer la structure de l’arc, c’est la clé.
• L’arcade : l’ensemble formé par l’arc et ses deux supports verticaux, elle est dite aveugle si elle est adossée au mur. Une suite d’arcades : arcature.
• Le chœur : il se situe dans le prolongement de la nef mais son accès aux membres du clergé qui s’y rassemblent pour chanter l’office, il est toujours orienté vers l’EST. Le chœur abrite le sanctuaire c'est-à-dire l’autel dans lequel le culte est célébré.
• Crypte : une tombe souterraine ou se trouvent les reliques d’un Saint.
• Nef ou Vaisseau : la partie longitudinale située entre le portail et le transept, lieu de rassemblement des fidèles .En addition du nef centrale, on trouve des nefs latérales qui non seulement agrandissent l’édifice mais servent de contrebutement à la poussée exercée par la voûte sur les murs porteurs de la nef centrale, ces nefs sont dites collatérales lorsqu’elles sont de même hauteur que la nef centrale et bas-côté si elles sont plus basses.
• L’ogive : c’est la forme prise par les nervures de pierre qui découpent la voûte en sections ou voûtains. Les voûtes sur croisées d’ogives permettent de transmettre la poussée engendrée par le poids de la voûte sur les quatre piliers des arcs croisés, donc il suffit de multiplier le nombre de travées pour allonger la nef.
• Pilier : élément de support de forme carré au contraire des colonnes dont la section est de forme cylindrique.
• Contrefort : mur servant d’appui à un autre mur.
• Transept : petite nef transversale qui donne à l’édifice sa forme typique de croix latine. Chaque bras du transept est appelé : croisillon.
• Croisée du transept : la partie de l’église ou se rencontre la nef et le transept, elle est généralement coiffée d’une coupole.
• Tribunes : les galléries aménagées au dessus des nefs collatérales qui servent à exercer une force de contrebutement à la poussée latérale des murs engendrée par le poids de la voûte appareillées.

• Voûte : un ouvrage de maçonnerie qui recouvre un édifice, elle exerce une charge sur les murs qui la supportent, la force de la charge s’exerce selon une poussée latérale qui tend à les écarter.
• Voûte en berceau : lorsque la voûte forme un demi-cercle, elle est dite brisé lorsque le sommet de la courbe forme un angle aigu, elle est utilisée souvent pour couvrir la nef centrale.
• La voûte d’arrêtes : est constituée de deux voûtes en berceau de même diamètre qui se coupent à angle droit.
• Voûte en cul de four : en forme de quart de sphère, elle recouvre les absides.

• Pinacle : élément architectural gothique de forme élancée se terminant en forme de pyramide et couronnant généralement un contrefort.

• Lancette : arc brisé très aigu ressemblant à un fer de lance et elle est très utilisée dans l’art gothique.

• Culée : construction en grosse maçonnerie qui par sa masse, neutralise la poussée d’une voûte.
Archivolte : moulure ornementale épousant le cintre d’un arc.
• Doubleau : arc placé en doublure sous la voûte perpendiculairement au mur.
• Lanterneau : petite tourelle percée d’ouvertures placée au sommet d’un dôme pour y laisser pénétrer la lumière (aussi lanterne).
• Campanile : clocher jouxtant une église.

• Tympan : partie architecturale comprise entre les arcs et le linteau du portail.

Read Users' Comments (0)

3D intérieur-Extérieur



Read Users' Comments (1)commentaires

Qu’est ce que l’architecture

Qu’est ce que l’architecture ?
           “…L’architecture est en soi la concrétisation d’une synthèse du meilleur de la vie, de l’histoire .Tout ce qui est encore valide, peu importe son ancienneté, utilisez-le. Et ce qui n’est pas valide, abandonnez-le ”. 
 
  Modernisme /  Post-modernisme :
                 La controverse à propos du modernisme et du post-modernisme est de peu d’importance. C’est un problème secondaire. Un bâtiment en soi. Son style de dessin et ses modalités de construction, Tout cela n’est pas si important que cela. Ce qui importe en vérité, c’est la communauté. Quel effet aura-t-il sur la vie ?” et il poursuit “Il est plus important de saisir l’esprit que de satisfaire la fonction. Nous avons tendance à trop souligner la fonction, la manière dont fonctionne le bâtiment au lieu de nous inquiéter de l’effet qu’il produira”
  « L’architecture moderne qui n’a débuté qu’il y a 50 ans est toujours très vivante aujourd’hui. Je ne pense pas si facile de dire que l’architecture moderne est finie, même si je suis effectivement d’accords avec quelque uns des principes avancés par de nombreux jeunes architectes aujourd’hui. »
La fonction des architectes et de l’architecture :
  
  “Si l’on parcourt l’histoire, on s’aperçoit que les Grecs avaient leur Agora (placette), Les Romains leur forum, d’autre peuples de grandes places publiques. C’est là que se trouve la vie. L’architecture doit remplir sa fonction sur le théâtre de la vie. Je pense que cette recherche-là représente la gageure à laquelle les architectes et l’architecture sont confrontés”. 
Comment améliorer notre  villes 
 
   “Les architectes doivent commencer par considérer l’ensemble et pas seulement le bâtiment individuel. Un bâtiment doit être en relation avec les autres bâtiments et les bâtiments doivent être en rapport avec les rues et les rues avec les places publiques. Si nous commençons par considérer la manière dont le bâtiment individuel s’inspirera dans son cadre, nous pourrons commencer à développer l’architecture urbaine unifiée qui nous manque aujourd’hui”.
 
La collaboration entre artistes et architectes :
  
       “Je pense que l’époque où un seul homme pouvait être à la fois artiste et architecte est révolue. A elle seule, la complexité technologique de la vie moderne serait un écueil insurmontable à l’homme de la renaissance. Je ne pense pas que nous puissions jamais revoir cela. Pou cette raison, il faut que l’artiste et l’architecte commencent à s’entendre”.
 
La base de la conception d’un musée : (muséographie)
        “…L’art doit paraître dans son avantage dans un musée. C’est primordial. S’il n’en est pas ainsi, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans le dessin. Deuxièmement, il faudrait qu’un musée soit un lieu agréable à visiter. On ne peut pas regarder de l’art avec concentration pendent un temps trop long …L’art est trop riche. C’est la raison pour laquelle un musée devait être également un endroit agréable et plaisent car de temps en temps on a besoin de prendre une bouffée d’air. On veut que l’endroit soit agencé de manière à donner des temps de repos pour vous permettre de continuer à regarder le plus d’œuvre possible”. 
Intégration au site :
      “… il faut regarder le site dans sa totalité, dans son rapport avec Les bâtiments déjà existants.. ”. 
 
 
ments déjà existants.. ”.

Read Users' Comments (1)commentaires